Non, l’information donnée ici est parcellaire. C’est le nombre de sympathisants actifs et enthousiastes de l’ISIS de préférence à une autre sorte de modèle d’état islamique comme celui des Talibans, d’Al Qaida ou du Hezbollah qui est de 15%. Si on ajoute les plutôt favorables qui en feraient leur bon second ou troisième choix, le pourcentage monte volontiers, selon la même maison de sondages (Pew) à 37%, 40% comme au Pakistan. Dans la plupart des pays arabes c’est l’indifférence face à l’ISIS qui arrive en premier lieu (72%), l’apolitisme et le fatalisme étant de règle quand l’Islam est dit modéré. L’hostilité proprement dite arrive en dernier choix, et le gros des opinions hostiles sont dépourvues d’idéalisme, elles portent essentiellement sur les conditions de travail plus ou moins décevantes offertes aux candidats à un emploi dans le cadre de cet état, qui le prendront quand même si l’économie ne leur en offre pas d’autre.