Le discours de l’empire sur la Syrie n’a pas changé
19 novembre 2015 11:44, par listener
Le problème, ce n’est pas l’Empire, c’est qu’il n’y en a pas, justement, ou qu’il n’y en a plus ! Le mondialisme, mercantilisation à la noix du monde, n’est pas un "Empire" lequel se fonde sur le Droit. Les empires étaient des réalités socio-juridiques et culturelles qui ont été sécrétées lentement au long de l’antiquité par un monde profondément subtil et civilisé. Le problème du monde moderne c’est l’oubli, voire le reniement de toute volonté impériale (surtout depuis les échecs "impérialistes" des nations européennes après 1918) : nous subissons bien une superpuissance mais chacun sait qu’elle est à la civilisation ce que Michel Ange est à Walt-Disney. C’est une anti-civilisation, et de là elle se révèle incapable d’assumer ce qui serait les conséquences logiques de son "leadership mondial".
Si ces "leaders du monde libre" comme ces prétentieux d’américains osent se qualifier, assumaient comme l’ont fait les gréco-romains leurs obligations historiques (et nous rendaient ce qu’ils ont volé à l"’Europe), ils seraient à même de pacifier le monde. Mais ils y sèment le chaos. Ce sont des rustiques et des primitifs (et non des "barbares" car le terme ne signifiait nullement "méchants". Les barbares étaient seulement des peuples ne parlant pas le grec. Non seulement ils n’étaient pas vus comme méchants mais plutôt comme des ingénus, des purs, plus proches de la nature que les civilisés. C’est un vrai "barbarisme" justement d’en faire des brutes. Apprenons à parler en grec, et cela ira mieux !).