Je veux bien concéder que le christianisme médiéval ait pu avoir quelques qualités... grâce à une "retrempe" dans la religiosité populaire devant le peu d’enthousiasme des Européens face aux fables monothéistes (culte des saints comme nouveau panthéon, calendrier liturgique calqué sur les vieilles fêtes cyclique du paganisme). On peut lire Mythologie chrétienne de Walter à ce sujet ( je ne suis pas"croyant" mais païen et je cite des sources, je ne me contente pas de jeter des anathèmes).
Mais le christianisme a été la marche nécessaire pour notre société actuelle individualiste (seul devant Dieu, sans les siens) et cosmopolite (merci "Saint" Paul !). Le protestantisme puis l’athéisme moderne ne sont pas des déviances du catholicisme, ils sont les enfants tout naturels de son temps linéaire (opposé au temps cyclique païen) et de son refus de l’immanence, de l’omniprésence du sacré ("mon royaume n’est pas de ce monde").