"Muter" le mot est lâché. Ce qui n’a jamais existé n’existera jamais. Je ne fais que le répéter, une masse très majoritaire de la population est faite d’indécrottables qui refuseront d’ouvrir les yeux pour prendre conscience du malaise que pourtant ils ressentent. Plus les choses empirent, et plus ça se vérifie : combien de fois ai-je entendu "c’est trop déprimant ce que tu dis" ou "c’est terrible mais qu’est-ce qu’on y peut ?". Internet a donné accès illimité au savoir et les outils nécessaires au réveil, pourtant force est de constater que la majorité se complaît dans les futilités et que la situation ne s’améliore pas, hormis bien entendu des tentatives sporadiques comme E&R.
La nature humaine est ainsi, frivole, insouciante (elle a d’autres qualités) et doit être menée par un pouvoir fort, à condition que ce dernier le fasse selon des lois qui lui sont supérieures.
Tant que ceux qui se soucient du bien commun refuseront de s’avouer plus "éveillés" que la masse, par pseudo "humanisme égalitariste" comme on peut le lire dans des commentaires ici, ils n’investiront pas le champ politique efficacement et rien ne bougera. A un moment il faut s’enlever les barrières morales et se dire enfin "oui, je vaux mieux que le mec qui regarde TF1 et le zap de Spion", et que, convaincus du bien fondé de nos idées, à nous de prendre les rênes, quitte à botter violemment les culs ramollis du plus grand nombre et faire sans eux. C’est à une minorité déterminée, consciente d’elle-même, de s’organiser pour atteindre la masse critique qui fera le changement.
Bien entendu la démocratie est nécessaire et peut exister à des échelles locales, mais faire croire au citoyen qu’il a les capacités intellectuelles de légiférer sur tous les aspects d’une société, c’est lui donner un pouvoir qu’il n’a pas et en faire un être qui manque d’humilité.