Entendu sur le site du "Monde" : ..les flux migratoires en direction du vieux continent..."
C’est à ces petits détails que l’on mesure à quel point nous sommes américanisés, même dans nos têtes et dans notre vision de nous-mêmes et du monde. Coller à l’Europe l’étiquette "vieux" est typiquement américain et à examiner de prêt, cette étiquette est trompeuse : cela fait oublier que leur projet à eux est, en pillant l’Europe et en la démolissant, de recréer un monde biblique onirique qui renvoie aux origines supposées de l’humanité (ils se croient des hommes primordiaux, sans rire). Pour un américain, l’européen est un sous homme qui se met à marcher au pas de l’oie dès qu’il entend des flonflons. On peut lui jeter des chewing-gums du haut d’un char patton et lui faire voir des séries débiles à la télé avec noirs de service et sphinges nymphomanes entre deux âges, cela le calme.
Que depuis cette création artificielle, ils n’ont pas changé de constitution et de principes. Qu’ils sont politiquement figés au contraire de l’Europe qui s’est rénovée de fond en comble. L’Amérique est intellectuellement un pays primitif et concrètement un monde à la fois infantile. et sénile
Mais aussi et surtout ces "flux migratoires" actuels ne viennent pas d’un "jeune continent " mais d’un pays très vieux et qui existe depuis l’antiquité. L’Europe (création diplomatique singeant maladroitement les EU d’Amérique) étaient dans les limbes quand Alexandre l’envahit et quand la reine Zénobie construisit Palmyre. Le christianisme fût inventé à Ephèse en Syrie !
Il faudrait utiliser l’expression "vieille Europe" si d’aventure des américains repoussés par des peaux rouges indignés de leur comportement étaient obligés de se réfugier en Europe.
On peut toujours rêver.. Moi, j’en prendrai pas.