Un grand monument préhistorique découvert près de Stonehenge
8 septembre 2015 18:23, par tOr, vers — 1800, le vieux calendrier pan-celtique, déjà réformé par Rama, demandait une remise au point. L’Equinoxe était depuis longtemps dans le Bélier, alors que le taureau en constituait anachroniquement le point de départ théorique et le substrat mythique.
Le grand collège entreprit la révision sous la direction d’un archi-druide d’une haute réputation et, de plus, d’un grand sens politique (chose plutôt rare en Celtide !). Une Grande Assemblée panceltique des orthodoxes fut décidée pour la cérémonie la plus spectaculaire de l’année : la Fête du Gui, au solstice d’hiver (lequel ne fut jamais, du moins chez les Celtes orthodoxes, le point de départ du cycle annuel, toujours fixé à l’équinoxe de printemps). L’on vint de partout, non seulement du continent, mais aussi de l’île de Bretagne. Il est permis de supposer que le calendrier ne fut pas l’unique objet des colloques, et que des orientations politiques y furent suggérées et discutées. Restant dans mon sujet, je dirai que cette Grande Assemblée eut lieu autour de l’Ombilic des Gaules (ni Chartres, ni Saint-Benoît-sur-Loire, comme on l’a parfois avancé, mais un peu au nord d’Avaricum, à une frontière des Bituriges et des Carnutes).
Ce calendrier et ce concile extraordinaire furent concrétés en un monument que, très politiquement, les druides continentaux situèrent dans la plaine de Salisbury, à Stonehenge. La fameuse table de bronze trouvée à Coligny (Ain), et dont j’aurai à reparler assez en détail, appartient à ce cycle qu’on peut appeler « Ere de Stonehenge » ou « Ere du calendrier de Coligny », le nom ne changeant rien à la chose.
Ainsi, Stonehenge n’est pas seulement un monument britannique, mais surtout un Mémorial panceltique, sorte d’arche d’alliance des orthodoxes. Depuis lors, des délégués du druidisme continental assistèrent aux cérémonies et aux assemblées des Insulaires, et vice versa.
J’ai parlé d’orientations politiques... Même si la Tradition faisait défaut, il ne serait pas difficile de deviner le mot d’ordre lancé par les sacerdotes : « Faire des Gaules la citadelle du Druidisme vrai et la terre de refuge de ses partisans en difficulté. »