L’Eurogroupe rejette l’idée du référendum grec
28 juin 2015 01:33, par pierre
Tout ceci se résumait en dernière analyse, à un combat entre 2 dissolutions :
dissoudre le peuple grec ou dissoudre la dette de la Grèce.
Quoi qu’il arrive dans le futur proche, il est évident qu’au final le peuple grec va gagner haut-la-main et sans même l’avoir prémédité. IL FERA UN DEFAUT RETENTISSANT.
Dès maintenant, le seul vrai enjeu est de pouvoir désamorcer l’effet d’exemple : puisque les Grecs n’ont plus de dette, alors les autres endettés enfermés dans leur propre trappe à dette (aucune issue possible sans défaut partiel ou total), seront fortifiés dans un possible désir de défaut propre.
Et ceci, surtout après avoir admiré le redressement spectaculaire de la Grèce d’ici 5 ans, et d’autant plus que le défaut grec aura alourdi d’autant la contribution de tout le reste de l’Europe, la dette grecque étant mécaniquement à reporter sur la BCE, le FMI etc...et non pas à charge des banques.
Les autres dettes européennes, elles, sont toujours détenues par les banques. Si le défaut grec est inéluctable et déjà "intégré" par toutes les parties prenantes, l’effet domino vers le défaut des "autres", Italie, Espagne, Portugal et surtout France (un plus gros morceau) n’est pas du tout "intégré" dans les comptes futurs et sera LA VRAIE catastrophe pour les banques impliquées.