Julien Rochedy et le Front national
20 juin 2015 15:58, par Yéti_déporté_au_Benêtland
A part le fait que JR donne l’impression de rejoindre le grand troupeau des pantalons baissés, les fameux pousseurs de Caddie conchitatisés, melting potés à la sauce libérale douceâtre et séduisante, il parle bien mais confond idéologie, système politique et histoire. Le fascisme italien se réclamait de la Rome antique mais ne se baladait pas en toges... Si les Seigneurs Capitalistes réinstallent une féodalité mondiale ils ne chercheront pas pour autant à sauver les âmes...
Les signes annonciateurs de bouleversements se retrouvent d’abord dans les comportements pratiques des individus et leurs prises de conscience (Lénine, Evola) ; ce qui fait dire au FN qu’il a gagné la bataille des idées, surement pas par le grand mérite dialectique de ses petits mecs ... Car il n’est qu’un symptôme (le « Grand Remplacement », le zemmourisme, ou le « souchien » ont certainement plus d’impact que tous les discours de Philippot et MLP réunis... et Soral avec juste un site web devient ennemi systémique N°1 ...)
L’idéologie est aussi indépendante de ses théoriciens d’origine : Les penseurs des Lumières n’auraient pas voulu couper la tête du Roi ... (et encore moins la paysannerie révolutionnaire). Et Marx disait qu’il n’était déjà plus marxiste, de son vivant.
JR cherche dans une quête dégradée capitaliste des valeurs authentiques, à être un héros (de l’entreprise ici) plongé dans un monde puriné. Mais y a encore plus schizophrénique dans la « fausse conscience », c’est « la petite société » tocquevillienne, mon potager (avec des nains autour d’une petite voiture qui brûle. J’ai aussi l’inévitable Machine kafkaïenne, incompréhensible au sommet de la fourmilière).
"Car mis à part le fait que je suis un décadent, j’en suis aussi le contraire." Nietzsche