C’est une typologie assez connue du barreau parisien (lire les mémoires de Maurice Garçon, tout à fait emblématiques de cette fausse grandeur pour bons professionnels). On a des gestes larges, on lève les bras au ciel, on soutient des "causes", on prend des airs pénétrés sur la "justice", on a des idées immenses, on montre son profil, mais on aime aussi les gros honoraires qui ne le sont pas moins. L’idéal absolu, c’est défendre à la fois le résistant et le collabo. L’OAS et le fellaga. Donc maintenant, faute de mieux, le skin et la femen (beaucoup de boulot autour de la femen) ou des trucs choses impensables mais contradictoires et dont on parle. Ça c’est beau, c’est grand ! Défendre Barbie et les victimes de Barbie ! Ah ! Que c’est beau, que c’est grand ! Que c’est intelllllllligent ! Le fin du fin. On est reçu à dîner dans la meilleure société
Le "système" a quelque chose de bon : il délivre des diplômes d’intelligence par trop difficile à obtenir à pleine mains, au risque de les dévaloriser comme un vulgaire bac. Parce que si à un moment personne ne vous flanque à la gueule l’affreux qualificatif d’"opportuniste !", tout peut continuer. Mais ce sont en fait des leçons de maintien, de posture. Golnadoche est très fort à cet égard.
On ose pas attaquer la philosophie des avocats parce qu’on en a peur. Et pourtant, si c’est un beau métier", c’est une sinistre philosophie. (voir leur comportement pendant la guerre lorsque les israélites ont été radiés du barreau. Protestations ? Zéro ! Toujours leur rappeler ce bel unanimisme pour les faire revenir à ce qu’ils sont, les avocats)