Le menuet grec sur le remboursement de sa dette est une danse connue de l’Histoire.
Déjà Philippe d’Espagne l’a dansé ; plus proche de nous, la France l’a aussi dansé avec sa loi de 1797 sur le "Tiers garanti" (L’Etat garantissait le remboursement du tiers de sa dette ce qui était une autre manière de faire un bras d’honneur à ses créanciers pour les deux autres tiers).
Le CAC est à 5000 points.
Tant qu’il n’aura pas atteint 6000 (6666 dirait Jovanovic) : pas de soucis.
On continuera de croire aux vrais faux mensonges des Grecs et du FMI qui se prêteront et reprêteront les sommes qu’ils se remboursent.
Mais à 6000 points, le marché va avoir un doute.
Un léger doute sur la credibilité des emprunteurs et des prêteurs...
Et alors, là : malheur à tous ceux qui ne vendront pas en premier leurs actifs au plus haut. Tous les seconds et suivants seront ruinés.
Et parmi eux, la banque qui détient nos fonds.
Et même dans ce cas, celui de vendre en premier au plus haut : malheur à ceux qui resteront liquide à la suite d eleur vente car l’inflation (seul mode avec la guerre pour rembourser la dette souveraine) leur mangera en trois jours leurs profits d’un an ou d’une vie
D’ailleurs la Grèce de ce point de vue, fait figure d’âne de la fable : tous ceux qui lui prêtent lui ressemblent de plus en plus ! Et au fond, elle n’est jamais que la plus endettée des endettées. Sauf que ceux qui la suivent (nous) la rattrapent chaque jour un peu plus dans son surendettement
Donc non : il n’y a pas de solution
En dehors du potager et de la prière.