Les États-Unis fabriquent un dossier pour accuser le Venezuela d’être un narco-État
22 mai 2015 20:44, par Jojo l’Afreux
Dans les années 80, les Américains ont réalisé la plus forte de drogue de l’Histoire dans le port de Miami : 30 tonnes de coke. La marchandise était convoyé par un général Vénézuélien... mais la CIA a forcé le procureur de Miami à le renvoyer chez lui, en prétendant que c’était un agent. A l’époque le Vénézuéla était la plaque tournante sud-américaine du trafic de coke, il servait de zone de transit pour la production colombienne et le Mexique était beaucoup plus calme qu’aujourd’hui.
Aujourd’hui la production colombienne est en recul selon les experts policiers, le Pérou et la Bolivie ont pris le relais et la culture de coca se développe également au Mexique (comme celle de toutes les autres drogues existantes sur terre, l’ALENA a ruiné les paysans Mexicains). Tout les pays d’Amérique du sud font pousser de la coke, ne serait ce que pour leur consommation intérieure. Et les experts estiment aussi que la "route africaines (Guinée Bissau-Guinée-Mali-Algérie puis Nigéria-Niger-Libye) part aussi du Venezuela (et qu’elle est grandement responsable de la situation pourrie du Mali). Récemment on a également fait une saisie record à Roissy dans un avion en provenance de Caracas. Tout le monde est pas gentil au Venezuela, il y a des gens pourris d’argent, prêt à tout pour en gagner plus et nostalgique de leurs privilège d’avant le chavisme et il y a aussi des gens qui sont restés pauvres et qui trouve que le chavisme ne les enrichit pas assez vite, qui sont donc prêt à fermer les yeux sur les trafics.
Ça ne dérangeait pas les Américains que le Venezuela soit une plaque tournante tant que les dirigeants étaient alignés, pas plus qu’ils ne font des critiques sur le Mexique d’aujourd’hui.