La constante anthropologique de notre être, créé à l’image de Dieu, est de chercher l’absolu et l’éternité, donc l’Eternel.
Là où ça pose problème, c’est lorsqu’on transpose cette quête d’absolu dans le monde matériel et visible (ce monde fini, passager et mortel), dans une passion quelconque ou un plaisir particulier bien terrestre ; ce qui revient à diviniser le provisoire. Les passions périssent et changent (c’est leur nature), là où Dieu est éternel et immuable (c’est sa nature). C’est l’hérésie.
Le monde consumériste et du progrès moral cherche en permanence à se renouveler par le culte de la nouveauté pour écarter la question de la souffrance, la foi en la nouveauté devant nous apporter le remède de la souffrance. Ce n’est pas un hasard, le faux-absolu passé étant dépassé, il faut créer un faux-absolu nouveau pour produire encore et toujours l’illusion rassurante de ce bonheur futur qu’on touche du doigt ; et ceci indéfiniment puisque la nouveauté finit par périr... la fuite en avant, soit le libéralisme. C’est la matrice.
La recherche d’immortalité dans ce monde est typique du monde moderne athée et amène à rechercher la gloire en ce monde plutôt que dans l’autre. Ce qui conduit inévitablement à vouloir plaire aux Hommes plutôt qu’à Dieu. L’humanisme anthropocentriste est satanique, il nous mène vers la décadence, le mensonge et l’Homme-Dieu, soit l’enfer (au sens propre). Ne veut-on pas aujourd’hui avec le transhumanisme faire de l’Homme un Dieu, en ayant enfin réussi grace à la technique et la science à le rendre immortel sur cette terre ?
Ne pas accepter la mort, c’est ne pas accepter que Dieu est Dieu. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu doit être primordial. C’est l’objectif.
NB :
Une triple coïncidence qui expliquera par la suite sa transformation de simple vedette religieuse locale – les types qui se prenaient pour un Messie cent fois annoncé foisonnaient – en fils de Dieu, tout simplement.
Par souci d’intransigeance catholique je vous demande de bien vouloir nous épargner vos cours de théologie anti-chrétienne. Hélas sous un avatar traditionaliste chrétien vous distillez le poison pérennialiste gnostique.
Le Christ n’est pas qu’un Homme parmi les Hommes qui aurait reçu un enseignement mystique puissant. Il est le messie qu’attendaient les juifs. Il est Dieu.
La mort, cette intervention divine (...)
Non, la mort n’est pas une chose voulue par Dieu et ne vient pas de Lui (Sagesse 1, 13).