Chanter sa fierté de parler français en Louisiane
27 avril 2015 10:59, par Heureux qui, comme Ulysse...
Reportage éminemment intéressant à plusieurs titres. D’abord, et cela ne devrait étonner personne si les institutions faisaient leur travail, il lève en partie le voile sur l’opposition de fond entre les "valeurs" maçonniques et l’universalisme au centre du projet français. Ensuite, il rappelle à ceux qui l’auraient oublié que les Etats Unis constituent une nation composite qui n’est pas le modèle véhiculé par Hollywood. Ainsi, il y a encore quelques années en arrière, prendre le taxi à NYK pour Manhattan était une quasi-garantie d’avoir un chauffeur haïtien... parfaitement francophone !
Puis il y a une partie des commentaires qui indique que même ici certains n’ont pas compris ce qu’est la France ou plutôt ce qu’elle n’est pas.
Elle n’est donc pas un modèle de société limité à un territoire géographique mais une adhésion à une gouvernance spirituelle dont la langue est le vecteur principal. Si la France a échoué c’est parce que la coalition perfide des physiocrates (mais aussi la trahison de certains clercs) a œuvré en ce sens, pas parce que son modèle était intrinsèquement mauvais. L’idée même que l’on ne puisse pas être un français à part entière sans avoir la peau blanche est la conséquence de la vision racialiste "républicaine", toute personne honnête qui s’intéresse aux populations "francisées" sous l’Ancien Régime comprendra de quoi il retourne en réalité (et je ne nie pas les excès et débordements bien réels mais isolés de certains administrateurs de l’Etat à cette époque).
La France est capable de régner à nouveau sur le monde (car son Roi est le plus grand révolutionnaire de l’Histoire) et c’est pour cela qu’elle fait peur à l’Empire, elle est la seule nation dont les valeurs premières permettent une mondialisation (qui n’est pas le mondialisme, merci) saine par des échanges tant culturels qu’économiques où chacun y trouve son compte... mais en éradiquant ce peu infecte (hyper-classe) qui comme tout organisme parasitaire finit toujours par tuer son hôte avant de mourir lui-même.