Bénédicte Bauret, militante des droits de l’homme, persécutée par les associations communautaires
7 avril 2015 12:54, par MEIERS
L’article illustre bien le dilemne des militants de gauche sincères (ceux qui restent) français par rapport à l’attitude des organisations "représentatives" de la communauté juive. Ces organisations n’adoptent pas une attitude de neutralité, mais au contraire permettent des quêtes, ventes de charité, ventes de produits israéliens dans les communautés juives, contacts économiques entre juifs français et sociétés israéliennes, achats immobiliers en Israël de juifs français au bénéfice de l’Etat israélien. Elle engagent aussi par le truchement de la LICRA et autres organismes des actions légales contre les mesures de boycott économiques du mouvement BDS qui essaie d’amener par des pressions économiques un infléchissement de la politique criminelle israélienne au préjudice des Palestiniens, en dénonçant un amalgame entre critique de la politique israélienne et juifs français, amalgame qu’elles ont elles-même provoquées. Lorsque des militants de gauche de la vieille école comme Bénédicte Bauret, antiracistes et croyant à l’égale dignité de tout être humain se rendent compte que 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale qui avait vu la défaite du nazisme, les nazis qui se prenaient pour des aryens ont été remplacés par des sionistes qui se croient les héritiers des juifs, peuple élu de l’antiquité, supérieur à tous les autres, ils ont de quoi être frustrés !