La destruction programmée de l’Education Nationale a commencé dans les années 1970 et n’est donc pas terminée. En réalité, il semble que c’est la période 1945-1975 qui a été une parenthèse exceptionnelle, parce que le Capital a eu alors besoin de cadres pour contrôler les travailleurs.
Aujourd’hui, l’oligarchie pense ne plus avoir besoin d’autant de cadres correctement formés, parce qu’elle confie désormais cette fonction d’encadrement, de contrôle, de surveillance, de fabrique du consentement à des machines (télévision, ordinateurs, téléphones mobiles) connectées à des programmes centralisés (publicitaires, de divertissement lobotomisant, de manichéisme politique,...).
De nos jours, un seul journaliste de JT, un seul animateur d’émission débile, un seul clip publicitaire ou musical remplit la même fonction que jadis des dizaines de milliers de curés puis d’instituteurs et professeurs. Ce qui coûte donc beaucoup moins cher ! Et c’est la même chose dans tous les domaines professionnels.
Les enfants de l’oligarchie, eux, continueront d’apprendre des disciplines, avec de la discipline. Et ils ne s’ennuieront pas, au contraire se passionneront pour la connaissance, parce que leurs parents leur auront montré à quoi sert d’apprendre réellement, même si cela demande des efforts au début.
La seule question reste de savoir si une fraction de la classe moyenne actuelle saura résister à cette destruction programmée de leur progéniture, donc au déclassement.