Michel Onfray bientôt chez E&R ?
1er avril 2015 11:36, par Eric« Je pense que l’extrême droite elle descend dans la rue, elle est armée, elle ne reconnaît pas la démocratie, ne se présente pas aux élections, elle est dans des logiques paramilitaires donc il faut arrêter d’utiliser ce mot-là. Je sais bien que la gauche, depuis Mitterrand, depuis qu’elle a cessé d’être de gauche en 1983, a instrumentalisé le Front national et a eu besoin d’en faire un parti fasciste pour pouvoir être antifasciste à peu de frais. »
A ceci près mon petit Mimi, et là je vais devoir te rafraichir la mémoire concernant quelques faits récents (dont on pourrait multiplier les exemples), que le type de violence dont tu parles et dont tu dis à juste titre qu’elle est tout sauf démocratique, on la trouve beaucoup dans le « camp » des donneurs de leçons actuels. Ainsi des descentes de hordes de casseurs auto-proclamés d’extrême-gauche, d’antifas (rires) ou que sais-je encore, qui, il y a quelques mois seulement, s’autorisaient à péter tout ce qu’ils pouvaient dans le centre de Rennes (la police se contentant de les canaliser gentiment pendant que ce petit monde détruisait et menacait tout ce qu’il pouvait) tout ça à seule fin d’intimidation politique (ce n’était que ça puisqu’il n’y avait pas de motif éventuellement positif, comme pour Sivens par exemple). Et le revers de cette même médaille est illustré par la protection d’autres groupuscules, au premier rang desquels la LDJ, se revendiquant eux aussi de l’antifascisme (re-rires) mais en plus éternellement attachés à qui vous savez (un comble), et qui eux aussi sont protégés et choyés, des locaux étant même mis à leur disposition pour que ces dangereux débiles puissent s’entrainer à leur sport de combat avec nos deniers pour ensuite le cas échéant nous mettre sur la gueule. Rires ? Pas trop, hein ?
Quant à l’intéressant ouvrage de Bernays, inutile de verser dans le point Godwin car il est passé dans de nombreuses mains, y compris les vôtres et les miennes donc, et seuls les gens malintentionnés et manipulateurs, et l’époque n’en manque pas, peuvent y trouver une source d’inspiration. Les autres, dans leur immense majorité, y trouveront matière à critique et à vigilance.
J’ajouterai qu’ « être Dieudonné » serait un honneur considérable quand « être Charlie » est pour moi un véritable repoussoir. La liberté d’expression c’est aussi et surtout le droit de la juger, sans l’interdire. Et aucune personne saine d’esprit ne peut cautionner quelque violence physique que ce soit.