Entretien avec Dominique Pagani sur la pensée de Michel Clouscard
18 mars 2015 06:48, par LéonHeureusement que Michel Clouscard et passé dans la vie de Dominique Pagani.
En essayant de comprendre la pensée de Pagani, j’ai regardé d’autres vidéos, Pagani ne peut se départir de son fond gauchistes, qui vivent dans l’illusion où il serait possible d’aménager le capitalisme.
Pour cela ils abandonnent toute rationalité et sous un discourt apparemment logique les illusions et approximations sont au rendez-vous, un exemple les gains de productivité.
C’est comme tout il faut faire le tri, dans la pensée de Pagani, il y a du très bon et du très moins bon.
Si on suit Pagani dans sa logique, on pourrait avoir l’illusion de croire qu’on pourrait amender la bête sauvage (le capitalisme).
Si donc monsieur Pagani est un lecteur de Marx, il devrait se garder d’essayer d’énoncer de fausses évidences.
Le capitalisme n’est pas amendable, c’est structurellement impossible.
C’est pour cela que Marx dit : abolition du salariat et du prolétariat le prolétaire est celui qui vit de son salaire et qui n’est pas propriétaire des moyens de production.
Le capitalisme bute contre au moins deux impasses, la première de taille, si il y a inflation de valeur d’usage (production d’objet) en revanche sur base de la construction du capitalisme productif il y a diminution de valeur, diminution de profit pour faire court.
La seconde impasse est le mur écologique, on ne peut vivre dans une planète poubelle.
Une autre fausse vérité, c’est de dire que si on délocalise, c’est parce que dans les pays faible productivité il n’y a pas de syndicats.
C’est faux, parce que selon la logique des gains de productivité, à quoi sert la délocalisation, puisqu’en occident on a robotisé la production ?
D’autre part pourquoi, le capitalisme essaie de détruire en occident toute la protection sociale peu à peu et ce malgré les
fameux gains de productivité ?
En 2015 on ne peut rien comprendre de la situation si on n’est pas passé par les théoriciens de la valeur par exemple Robert Kurz.