Michel Maffesoli se prend les pieds dans la postmodernité
12 mars 2015 09:30, par Erdoval
Foutage de gueule réussi, certes. Ou plutôt un règlement de compte entre gens du même milieu, payé par le contribuable faut-il le rappeler. Mais ne visant qu’un sociologue en vue, un homme de médias et de pouvoir au look ringard et à l’attitude suffisante. Un vieux modèle dirait-on en matière d’automobile, le genre collector. Or la sociologie n’est-elle pas à la base de quantités d’escroqueries médiatiques et politiques en tous genres ? Autrement dit, le vieil art du mensonge et du foutage de gueule, érigé en science au XXème siècle ? Cet article illustre la vieille opposition entre la droite et la gauche. Querelle de baudruches : les uns et les autres se différenciant uniquement par leur look. Les uns, les moins nombreux depuis 1968, portant la baudruche autour du cou et les autres, en bandoulière. A l’époque actuelle ils sont supplantés par les économistes, charlatans qui eux ne font pas semblant de prendre les hommes pour des objets d’étude, mais les considèrent bel et bien comme des objets à échanger librement. Au delà du règlement de compte ne faut-il pas voir dans ce coup une tentative de la part de tout un milieu d’affirmer sa place au sein de la petite société germanopratine qui fait semblant de penser dans un confort plus ou moins relatif, pendant que d’autres agissent et dirigent nos vies en fonctions de leurs intérêts. Mais le fait de démasquer sur le tard un imposteur professionnel ne fait pas de vous un homme de vérité. Cela vous permet de vous conférer une certaine célébrité sur la base de laquelle vous pourrez consolider votre position sociale dans le monde que, il faut l’espérer, vous n’avez pas l’ambition de changer. Laissez-nous vivre et régler nos comptes politiques dans les urnes et si nécessaire dans la rue. En tout cas pas dans les revues destinées au pilon.