Grèce, théâtre de la guerre États-Unis/Europe
20 février 2015 18:24, par Erdoval
Si j’ai bien compris les banques se sont débarrassées de leurs créances sur la Grèce presque en totalité par transfert aux institutions publiques, notamment européennes. Donc l’intérêt du banquier Pigasse par rapport à cette dette est désormais limité. Sauf qu’il voudrait utiliser la demande du nouveau gouvernement grec pour jouer contre les banques Suisses et leur faire cracher 100 milliards pour réduire à due concurrence la dette grecque désormais publique en mettant à contribution les fraudeurs grecs qui plantent leurs avoirs en Suisse depuis longtemps. Comment arriver à cette fin : en menaçant de révéler les noms des fraudeurs qu’il détient via le Monde dont il est co-propriétaire. Evidemment, mais l’article de le dit pas, tout cela avec l’accord du Président français et probablement de la Chancelière allemande. On ne peut qu’être d’accord s’il s’agit maintenant de faire payer les riches grecs plutôt que les contribuables européens. Quant à la méthode Pigasse sa moralité est à géométrie variable : car en fait ce banquier a dans un premier temps profité de l’endettement grec, a ensuite par le plan de restructuration de cette énorme dette s’est débarrassé de ses créances pourries sur des organismes publics et maintenant veut affaiblir ses concurrentes Suisses pour probablement récupérer une partie des fonds qu’elles gèrent. C’est donc ripoux contre ripoux.