Attention, on est pas en 1945, mais en 1962 en Pologne. Donc rien à voir.
Je repique (et remercie) un extrait du commentaire de tixou0 d’Allociné pour son bon résumé :
Sur la ferme recommandation de la mère supérieure du couvent où elle achève son noviciat, la jeune et naïve Ida part quelques jours dans le "monde" (avant d’y renoncer pour toujours, quand elle aura prononcé ses vœux, dans cet ordre où le silence est la règle), éprouver la force de sa vocation. La jeune fille est passée directement de l’orphelinat à l’apprentissage d’une future épouse du Christ. Munie d’un petit viatique et d’une valise qui ferme mal, elle va rendre visite à sa seule famille, sa tante maternelle Wanda, alcoolique et amère, enchaînant les conquêtes d’une nuit, semi placardisée après avoir participé activement à l’épuration des "ennemis du peuple", en tant que magistrat du ministère public. Les deux femmes vont partir à la campagne pour localiser l’endroit où les parents d’Ida sont enterrés, et leur offrir une sépulture décente. Ida s’appelle en effet - elle le découvre - "Lebenstein", et ses parents n’ont pas connu les camps, mais ont été, semble-t-il, assassinés par des voisins désireux d’accaparer leurs maigres biens.
Je peux comprendre qu’un BHL qui a sa frangine reconvertie au catholicisme, peut apprécier ce film (ce qui expliquerait ses nombreuses nominations ?)
Mais pour Pawel Pawlikowski, c’est vite oublier que dans les années 1980, le syndicat Solidarność réussit à rassembler un large mouvement social contre le régime communiste en place impliquant entre autres l’Église catholique romaine.
Meilleur film Européen... Oh, la basse manœuvre.
Si seulement l’OTAN pouvait aussi arrêter de nous faire chier !