Sur le second graphique concernant “La chute des cours du pétrole”, celle-ci succède avec un timing très précis aux « sanctions » unilatérales débutées le 20 juin 2014.
La “baisse du cours du rouble”, débute exactement en même temps que “La chute des cours du pétrole”. Manipulations coordonnées des cours, réaction des marchés ou un peu des deux (... ?).
« Le prix du pétrole n’ayant aucun rapport avec la loi de l’offre et de la demande, mais comme pour tout marché spéculatif, avec le volume des capitaux qui y spéculent (...) »
Les américains sont loin d’être des « enfants de chœurs » dans ce type de processus. Si il est vrai que le renoncement à South Stream pèsera très gravement sur l’avenir de l’Union Européenne en renchérissant le prix de l’énergie, ces événements me rappellent les sanctions sur l’Iran à travers le marché automobile Iranien exploité par Peugeot et Renault, castrés par les US via l’Union Européenne, mais aussitôt repris par GM (US).
Les américains disposant d’un levier de poids, le Petrodollars - imposant leur monnaie au reste du monde - ainsi que de la possibilité d’imprimer du Dollars en quantité illimitée via la FED, ils disposent donc d’un volume de capitaux illimité pour spéculer, influencer à leur guise le cours du pétrole, et potentiellement remplacer South Stream pour récupérer le marché européen, avec des paris massifs à la hausse.
Erdogan est reste malgré lui un "pion" utilisé tantôt par l’Otan, tantôt par la Russie, et ne pourra pas continuer ce grand écart très longtemps.