Qui est Annabelle Philippe, le procureur ayant demandé de la prison contre Alain Soral ?
21 octobre 2014 14:18, par MEIERS
Il y a dans cette affaire un aspect très intéressant, auquel, semble-t-il personne n’a pensé. En effet Frédéric Haziza est né en 1960 à Marnia, village algérien près de Tlemcen où son père Isaac Haziza était instituteur. Or pendant la seconde guerre mondiale, les lois discriminatoires de Vichy ont été appliquées aux juifs algériens, mais il n’y a eu aucune déportation de juifs depuis l’Algérie dans les camps de la mort nazis. L’attitude de la communauté juive pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) a par contre été intéressante. En 1956 en effet le F-L-N algérien avait lançé un appel, dit de la Soummam aux juifs d’Algérie de dénoncer le colonialisme français et de rejoindre la lutte pour l’indépendance. Les instances communautaires juives d’Algérie avaient refusé de se positionner, ce que certains juifs interprètèrent comme un feu vert pour rejoindre l’organisation terroriste des colons l’O-A-S. On peut citer par exemple les noms de Jean Guenessia, lieutenant de Joseph Ortiz et les chefs des commandos-collines à Alger et Oran Elie Azoulaï et Ben-Attar. Ces terroristes juifs avaient assassiné un officier supérieur français, le Lieutenant-Colonel Rançon et fait de nombreuses victimes parmis la population civile arabe, citoyenne française depuis 1946. Il serait très intéressant de rechercher le positionnement de M. Haziza père par rapport à ces terroristes juifs de sa communauté. En effet la guerre d’Algérie a causé la mort de 300.000 arabes, 4 fois plus que le nombre de juifs français déportés en Allemagne au cours de la 2ème guerre mondiale, tout citoyens français que ces arabes aient été à l’époque. (L’Algérie avance même le chiffre de 1,5 millions !). Ces populations arabes sont-elles condamnées à rester des sous-victimes par rapport aux juifs déportés pendant la seconde guerre mondiale, auxquels s’identifie M Haziza, alors que sa famille vivait en Algérie ?