840 000 Algériens ont quitté le pays sous Bouteflika contre 110 000 dans la décennie 90
23 septembre 2014 01:51, par Mansur
On peut les comprendre. Pollution extrême, patrimoine à l’abandon, bêtise générale, superficialité, matérialisme, pression conformiste du groupe sur l’individu quasi-inexistant, frustration, chômage, ennui, santé mentale inquiétante, perversité sexuelle, terrorisme, etc. Ce n’est pas pour rien que les Algériens ont inventé le néologisme « dégoûtage » pour désigner le malaise que ressentent les enfants d’immigrés la première fois qu’ils se rendent dans le pays de leurs aïeux, d’autant plus qu’avant ça, comme moi, ils en avaient une image idyllique.
Quant aux causes de cette situation catastrophique, elles sont à mon avis plus à chercher du côté des structures familiales, sociales et religieuses (menant, entre autre, à une fermeture d’esprit et à un taux de consangunité avoisinant les 40%) ainsi que dans un passage du "Moyen Âge" à la modernité trop rapide que dans les plaies de la guerre d’Algérie ou de la décennie noire.