L’Allemagne donne son feu vert à la confiscation partielle des dépôts en cas de faillite bancaire
12 juillet 2014 11:05, par toto
Les banques n’ont pas pris acte de la gravité et pire de la nature de la crise que nous vivons (troisième grande crise du capitalisme en 200 ans), elles continuent à minimiser les risques sur leurs actifs (avec l’assentiment de leurs autorités de tutelle) pour ne pas avoir à se recapitaliser car les montants en jeu sont jugés irréalistes qu’elles fassent appels aux marchés (effet de dilution) ou aux Etats (déjà sur-endettés).
Le système mis en place pour palier au double problème de la solvabilité des banques et des Etats consiste à faire de la monétisation larvée des dettes publiques par système bancaire interposé (qui re-prête aux Etats avec une marge l’argent que lui prête la BCE). Ce système a pour effet pervers que les banques (qui ne sont pas sensés financer les Etats malgré ce que beaucoup de personnes croient) ne sont plus incités à financer l’économie réelle (les PMI/PME et les ménages), économie réelle qui continue de couler lentement mais surement comme le montrent la plupart des indicateurs (dont le taux de chômage et les défaillances d’entreprises).
A noter que le Crédit Agricole (toujours dans les bons coups) détient 15% du capital de Banco Espirito Santo.