Les "vieux clichés sexistes" confirmés par une étude scientifique
17 juin 2014 18:09, par MagnaVeritasPartie 1
@☦ Kein Mitleid Für Die Mehrheit ☦
Eh bien... si !
Il ne suffit pas de dire « non » pour réfuter une étude scientifique ! c’est pas un argument. De même, il ne suffit pas de critiquer pour que la critique soit pertinente. Ce genre de dégueuli me fait penser aux critiques envers la fameuse étude de Séralini. Sans même l’avoir lue, j’ai tout de suite vu que c’était une étude à tout le moins normale, voire bonne, et que les « critiques » n’étaient qu’une campagne diffamatoire ; je ne m’étais pas trompé. C’est ça, la force d’un professionnel, petit amateur !
Evidemment, je ne me suis pas farci toute la diatribe d’odile fillod, pour les raisons qui suivent :
Après avoir pris au hasard quelques points de son argumentation, je me suis vite rendu compte qu’elle était partisane, complètement à charge. Pas de chance pour vous les petites cocottes, vous vous aventurez sur ER sans savoir que je suis, ici comme ailleurs, un gardien de la vérité. Et cette vérité est la suivante :
1. L’échantillonnage est valide, largement au-dessus de la quantité nécessaire pour appliquer des tests statistiques puissants. Sache, qu’on peut faire de la statistique à partir d’un échantillon de n = 5 en mode non-paramétrique, et n = 30 en paramétrique. Les critiques portant sur la différence de taille des échantillons est invalide car ce critère fantaisiste de l’équivalence des tailles n’est pas pertinent et jamais utilisé en science, les tests sont prévus pour résister à ce type de variabilités.
2. Les critiques concernant les prétendus sous-groupes (appartenance ethnique) sont racialistes voire racistes. De toute façon, vu la grande taille des échantillons, une telle critique n’est pas recevable.
3. En fait, toutes ces critiques sont fondées sur une interprétation malveillante des statistiques. La totalité des critiques concernant les prétendues anomalies possibles des cerveaux étudiés, la « variabilité indépendante du sexe », etc. tout ça est une négation du principe même de la statistique.
4. Sur l’absence de preuve des différences fonctionnelles : cette étude est à mettre en relation avec les différences empiriques observées dans des études comme au quotidien. De plus, la relation entre forme et fonction est un principe fondamental de biologie venant de millions d’observations empiriques. Les différences de formes entre hommes et femmes correspondent forcément à des différences de fonctions. L’hypothèse par défaut n’a donc pas à être l’égalité des groupes homme-femme.