Le nom "Surcouf" a aussi été porté, entre autres, par un bâtiment assez spécial : le croiseur sous-marin. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Surcou...
A l’époque, c’était le moyen d’être « furtif ».
Mais son histoire a mal fini, apparemment victime d’un « friendly fire » de la part de nos « alliés » :
Le Surcouf disparut corps et biens dans la nuit du 18 au 19 février 1942 au nord du canal de Panama, par 11° nord et 79° ouest, peu après son appareillage des Bermudes, le 12 février. Le rapport officiel américain conclut que la disparition du Surcouf est due à un abordage accidentel avec le cargo américain Thomson Lykes. Comme tous les sous-marins de cette époque (le schnorkel n’ayant été opérationnel qu’en 1943), le Surcouf naviguait la nuit en surface pour recharger ses batteries d’accumulateurs, ses feux de navigation évidemment éteints pour ne pas être repéré.
Bien plus tard le rapport d’enquête de la commission française, conclura de son côté que sa disparition fut la conséquence d’une méprise. Un hydravion PBY Catalina de patrouille anti-sous-marine chargée de la défense de ces mêmes eaux dans la nuit du 18 au 19 février 1942, aurait bombardé le Surcouf, le confondant avec un grand sous-marin allemand ou japonais. Cette version de l’enquête est étayée par plusieurs éléments :
- Les témoins du cargo SS Thomson Lyke, qui a abordé un sous-marin, décrivirent un sous-marin bien plus petit que le Surcouf
Les dégâts observés sur le Thomson Lyke était trop légers pour une collision avec navire de la taille du Surcouf
La position du Surcouf ne correspondait à aucune position de sous-marin allemands à ce moment là
Les allemands n’ont pas enregistré de perte de sous-marin dans ce secteur à ce moment de là
Cet abordage accidentel ou cette méprise est le plus grand drame sous-marin jamais survenu avec ces 130 morts (dont 4 marins britanniques), sous les ordres du capitaine de frégate Louis Blaison. Un monument célèbre son souvenir sur la jetée du port de Cherbourg.