La réforme territoriale ne doit tromper personne :
« Les régions doivent être grandes et libres, construites sur des flux de mobilité et des connexions européennes et mondiales. »
« Libres » de quoi ? De l’État évidemment ! Mais pas tout-à fait libres puisque leur connexion à l’État national sera remplacé par les fameuses « connexions européennes et mondiales » !
Ces projets de grandes « euro-régions », quels qu’ils soient, suivent l’agenda de l’UE (et au-delà celui du futur bloc transatlantique), pour finir de détruire le peu qu’il reste des États ; EELV qui demande ouvertement la fin de l’État-nation au profit d’une Europe des Régions est d’ailleurs un des rares Partis à ne pas avancer masqué mais apparemment ça fait pas tilt.