Bonjour,
je comprend ce sujet parfaitement entre l’artisanat et l’auto-entrepreneur.
L’artisan paye plein pot et l’AE paye 23%, c’est horrible, bhou les vilains AE...
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Mais ceci reste un faux problème, à l’époque ou le gouvernement Fillion a créé ce statut, ils avaient repris l’idée du SBA (small business act) qu’avait proposé Bayrou pendant la campagne présidentiel 2007.
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A la différence près, c’est qu’il n’ont pris qu’un seul morceau du SBA sans peaufiner la démarche.
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Pour qu’un auto-entrepreneur devienne une entreprise, il devait faire parti d’un comité de pilotage avec des dirigeants de PME, des acteurs locaux, des gestionnaires, etc... afin de devenir une vraie entreprise par la suite...
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En réalité, ce statut n’a pris que la première partie sans aucune aide avec ce groupe de pilotage, c’était un moyen détourné de récupérer de l’argent du travail au noir en prenant 23% au passage pour le RSI.
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Quelque soit le métier qu’un AE exerce, pour réussir, il a besoin de gens autour qui vont l’accompagner dans sa démarche, et ce n’est pas l’ANPE ou PaulEmploi, ni même la chambre des métiers ou du commerce qui aideront ces gens à réussir. Comment une personne qui a des compétences techniques dans n’importe quel domaine est censé connaître comment fonctionne une entreprise, gérer un budget, prévoir un planning, ce n’est pas le maçon qui n’a pas fait d’étude qui va réussir dans cette démarche pour employer 20 personnes dans 6 mois.
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Le travail au noir a toujours existé, avec l’auto-entrepreneur, il existe toujours, mais il est plus ou moins légalisé. Ceci a l’avantage de dégonfler les chiffres du chômage ( 1 millions d’AE) c’est toujours cela en moins dans les statistiques.
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Combien d’auto-entrepreneur sont devenus des entreprises à ce jour, personne n’est capable de nous donner les chiffres !
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Par contre, on est encore passé à coté d’un sujet intéressant pour le permettre à tous les acteurs de se rencontrer et de dialoguer à cette époque.
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On arrive au même constat avec les chauffeurs de taxi et le VSL