Les églises de Bohars, Guilers, Plouzané, La Trinité furent aussi partiellement ou totalement détruites.
Oui, décidément, ils visaient très bien ces pilotes.
Mais pourquoi donc leur État-major ne leur donna pas l’ordre de détruire ces viaducs, construits en pleine campagne, il y en a tant en Bretagne, pas plus que de détruire les tunnels ?
Les historiens, qui ne sont que des moulins à vent, juste bons à brasser de l’air, ne soulèvent jamais ces questions.
L’histoire est écrite par les vainqueurs, et bien évidemment, tout ce qui pourrait compromettre leur crédibilité est savamment éludé.
Le numéro hors série "Histoire" du mois de mars du mensuel BRETONS, se garde bien ainsi d’évoquer Hervé de Portzmoguer, dit Primauguet, commandant et héros de la marine Bretonne, qui empêcha l’entrée des Anglais dans la rade de Brest en abordant le navire Amiral anglais, qu’il fit disparaître avec le sien.
Évoquer cet épisode de l’histoire est effectivement ennuyeux : Ce serait révéler qu’en 1492, la Bretagne, ses citadelles, ses ports et sa marine étaient plus riches et plus puissants que la France qui n’existait pas vraiment encore et qui en dépendait grandement ( le négoce sur la Loire devait passer par Nantes, ville Bretonne)
Ainsi nous sommes tous convaincus que le français Jacques Cartier a découvert le Québec... Si ce n’est que Jacques Cartier, malouin, né en ce qui était encore la Bretagne, commandait des marins bretons. Les archives sur Jacques Cartier ont disparu. Tout comme au Québec ces villes qui portaient le nom de Brest, D’Audierne, ou de Camaret (Ce que retracent les écrits de l’historien Brestois Alain Boullaire).
Et oui, les journalistes et les merdias nous mentent au jour le jour, de pseudos linguistes nous écrivent des dictionnaires, et les historiens reecrivent l’histoire.
Lisez "Les Falsificateurs ", et "Les Éclaireurs ", par Antoine Bello : La vérité est encore plus cinique...