Merci mille fois Marion Sigaut d’être venu nous voir.

La passion et l’honnêteté avec lesquelles vous vous exprimez font grand plaisir à entendre. Que de travail accompli, et que de travail restant à accomplir. La succession d’événements et de découvertes qui jalonnent votre parcours et que vous nous avez conté ce soir est un délicieux mélange de passion, de persévérance, mais aussi de mésaventures, avec toutefois une charmante dose de chance (certains diront destin). Après ce soir, je suis convaincu d’une chose : vous êtes passionnée, et passionnante.

Grâce à votre venue j’ai franchi ce que j’appelle le 3ème palier.
1er palier : Faire la démarche de vérifier par soi-même si ces "ennemis de la République" sont effectivement des bêtes sauvages dénuées de Raison (hi hi) et habitées par la haine, ou au contraire des personnes intelligentes et instruites, globalement plus renseignées que la masse, et bien plus saines que les adversaires d’en face.
2ème palier : Retrouver le plaisir de lire. Acheter des livres compilés par des gens qui méritent mon soutien ne serait-ce financier quand ils tentent de comprendre le monde et font appel à l’intelligence, à l’ouverture d’esprit (ce que ne font pas nos médias mainstream, et ce qui explique pourquoi un retour en arrière me semble désormais parfaitement impossible).
Le 3ème palier étant bien sûr celui qui consiste à sortir de chez soi et rencontrer ces personnes que je ne connais pas mais qui partagent une vision commune qui est également la mienne. Et dès lors, tout devient bien sûr plus réel, plus concret.

Quel plaisir de voir tous ces gens ! Une belle preuve que E&R et l’ouverture d’esprit n’ont pas de frontières.

Jusqu’à maintenant, je suis un "dissident" discret. Je sors quelques bombes lors de discussions entre amis, j’arrive à ouvrir l’esprit de certaines personnes, je profite de ma passion musicale pour faire passer quelques messages. Mais je suis encore trop égoïste pour quitter mon job d’ingé bien payé dans une multinationale à l’influence tentaculaire et néfaste.

Par contre, j’ouvre ma gueule avec plaisir lors du repas de midi quand la discussion s’y prête. Quand le big boss se dit impressionné de l’économie du IIIème Reich malgré la défaire de la Grande Guerre, j’hésite pas à parler des financements occidentaux et je ris de voir les têtes ahuries qui m’entourent !

Dissident discret, donc. Pour le moment...

Un peu hors sujet, veuillez m’excuser.
Encore une fois, merci Marion, et bonne cabane à sucre !