Le conseil des Serbes aux Ukrainiens
27 février 2014 12:08, par PROFANEA CEUX QUI COMPRENNENT JAMAIS RIEN A RIEN....aux bizounours...de france et d ailleurts
Confessions d’un Tueur A Gages Economique
Confessions d’un Tueur A Gages Economique
Par John Perkins
Tente de 600 - le 30 janvier - John Perkins, expert repenti qui a passé sa vie au service de la communauté bancaire internationale, dans un long monologue ponctué de vagues d’applaudissements des auditeurs attentifs et débordant de reconnaissance, explique comment il a travaillé à l’établissement de l’empire nord-américain au dépend des pays « pauvres », riches de ressources naturelles. Il présente son livre « Confessions of an economic hitman », dont j’ai retrouvé la préface et le prologue sur Internet (www.johnperkins.org , www.dreamchange.org )
Préface (traduit de l’anglais par Catherine Palmowski)
Les “tueurs à gages économiques” ou TAGEs sont des professionnels grassement payés qui escroquent des pays partout dans le monde de trillions de dollars. Ils canalisent l’argent de la Banque Mondiale, de l’Agence Américaine Pour le Développement International, et autres agences d’aide internationales vers les coffres de grosses multinationales ou de quelques familles richissimes qui contrôlent les ressources naturelles de la planète. Les outils dont ils se servent, sont entre autres les rapports financiers frauduleux, les élections truquées, les pots de vin, l’extorsion, le sexe et le meurtre. Ils jouent à un jeu vieux comme le monde, mais qui avec la mondialisation a pris une nouvelle et terrifiante dimension.
Je le sais d’autant mieux que j’ai été un de ces tueurs à gages économiques.
J’ai écrit cela en 1982 en introduction à un livre dont le titre était La conscience d’un tueur à gages économique. Le livre était dédicacé aux présidents de deux pays, des hommes qui avaient été mes clients, que je respectais et considérais comme des âmes sœurs -Jaime Roldós, président de l’Equateur et Omar Torrijos, président du Panama. Tout deux sont morts dans des accidents spectaculaires. Leurs morts n’étaient pas accidentels. Ils furent assassinés parce qu’ils s’opposaient à cette fraternité de chefs d’entreprise, de gouvernements et de banquiers dont l’objectif est l’empire globale. Et comme nous, les tueurs à gages économiques avions échoués dans nos tentatives de les convaincre, ce sont les chacals appointés par la CIA (qui étaient toujours là dans l’ombre derrière nous) qui ont pris la relève.