De toute façon, les cotillons pour fêter la victoire politique de l’empire en Ukraine ne sont pas retombés que l’on voit déjà toutes les incohérences :

 Ianoukovitch était accusé d’être un oligarque par nos oligarques...et on va essayer de mettre à sa place Abrahamovitch Timoschenko qui est tout ce qu’il y a de plus oligarchique...cherchez l’erreur !
 Sur la place Maïdan : il y a des skinhead qui ont donné leurs vies pour chasser Ianoukovitch. Il faudra forcément leur donner une partie du pouvoir...l’UE va adorer se retrouver avec des euro-députés néo-nazi à Bruxelle ! Si jamais ils ne reçoivent rien : ils se vengeront ! Ils balanceront au visage du monde les noms de ceux qui les ont payé, soutenu & harangué.
 L’UE va éponger la dette Ukrainienne...alors qu’elle n’a aucun problème de ce genre avec la Grèce, la France ou l’Italie...Même les propagandistes de C dans l’air l’ont relevé hier : Combien ça va nous coûter l’adhésion de l’Ukraine ?
 On en parle pas du tout : mais il y a de l’activité aussi à l’est & les Ukrainiens Russophones, les juifs & les Criméens savent très bien qu’ils vont être pris pour cible & que leur seul refuge sera dans les bras du grand frère Russe. Il y a déjà des tendances séparatistes alors que ça fait pas une demi-semaine que le nouveau pouvoir est en place.
 La Russie n’a pas à envahir l’Ukraine, elle peut tout à fait se contenter de la menacer de lui couper le gaz (en plein hiver !) ou de le lui faire payer plus cher si jamais ils s’avisent de faire n’importe quoi avec les minorités.
 S’ils expulsent la flotte Russe de Sébastopol : avec tous les Ukrainiens que ça fait travailler : ça ne fera pas monter le chômage !

En fait, que ce soit le Venezuela ou l’Ukraine ; je crois de moins en moins que ces coups d’états sont fait de façon pérenne. Je crois surtout qu’ils sont là pour détourner les yeux du monde du déclin économique de l’occident qui se précise de plus en plus...et surtout pour que la diplomatie Russe, déployée en Ukraine ou en Amérique du Sud, ne soit pas présente pour s’opposer à l’offensive de printemps qui aura lieu dans le sud de la Syrie, peut-être en concomitance avec :
 une déclaration de guerre de la Turquie à la Syrie (ce qui permettrait à Erdogan de suspendre temporairement les élections pour cause de crise internationale)
 et une nouvelle invasion israélienne du Liban (les récentes opérations aériennes contre le Hezbollah à la frontière Libanaise n’augurent rien de bon en ce sens).