Le cas de la communauté Mozabite est une exception en Algérie. C’est une entité ethnico-religieuse (rite ibadite et non malikite comme tt le reste de l’Algérie) réelle, autonome, qui fonctionne avec ses règles propres tout en s’adaptant à son environnement en passant des accords avec les pouvoirs en place, algérien aujourd’hui, français dans le passé.
Il n’y a pas de complot étranger.
La mondialisation provoque des crispations identitaires tout à fait prévisibles, partout et en chacun de nous.
Les conflits inter-ethniques peuvent se déclencher ou pas selon les circonstances. Si des conflits surgissent dans des lieux convoités par de nouveaux prédateurs (de toutes origines, sans foi ni loi comme de rigueur), avides de pouvoir et de richesses, alors les grands moyens seront employés, mis à contribution, jusqu’aux Etats, forces militaires comme l’OTAN, soldats perdus du djihad, et autres qui ne manqueront pas, hélas, d’émerger quand la ficelle djihadiste sera épuisée.
Notons tt de même que B. Lugan se trompe grossièrement pour ce qui concerne l’Algérie. Il ne la connaît pas. Il ignore quelles sont les forces qui y agissent. Il parle des berbères mais dans le cas de l’Algérie, il faut parler des kabyles de kabylie et non des berbères car les clans au pouvoir peuvent aussi et légitimement se réclamer de la berbérité.
Une chose est sûre : les forces en présence en Algérie se sont toujours entendues de façon tacite ou négiociée pour ne jamais permettre qu’émerge un leader kabyle. Ils sont soit éliminés soit récupérés. On comprend l’amertume des kabyles dont le patriotisme a été et est toujours exemplaire.
Le drame des kabyles est peut-être qu’ils vivent trop près de la capitale