On peut tourner le problème dans tous les sens. Regretter, dénoncer etc. Au point où en sont les choses, il ne faut pas que tout cela reste limité aux médias, leur mises en scène, la spectacularisation. Il faut traduire le rapport de force en termes politiques. Il faut une réalisation. Sur internet et dans la médiasphère aux ordres c’est tout et n’importe quoi. Dans le monde réel R.A.S. J’attends donc les prochaines élections avec impatience.
Il faut un parti politique qui avance sur nos idées, et qui permette à diverses tendances/sensibilités de se regrouper. Il faut des manifestations légales et bien organisées. La structuration d’un grand courant culturel et d’information. Il faut de l’engagement concret et une discipline unitaire. Si tout ne fait que passer par les médias et l"agitation-propagande c’est l’étouffoir garanti.
La gauche est à la manœuvre. En sous-main la droite aussi. La gauche fait le sale boulot. La droite libérale semble endormie. Mais tous se sont entendus pour un fantôme de France, communautarisée, pour l’abrutissement d’un vieux peuple que l’on transforme en masse de "white trash".(Canal + vient d’acquérir une émission de télé-réalité consacrée à une famille de rednecks traditionnalistes etc. - ce n’est pas un hasard.)
La crise économique ne fait que commencer, chacun va vouloir sauver sa mise. A commencer par les bourgeoisies, nostalgiques de leurs pouvoirs et trains de vie. La France "résistante" a un coût. Tout le monde ne pourra conserver ses privilèges. En même temps, les "aliénés" ne peuvent que désirer ce qu’ils ont, leur "aliénation", as usual.

S’il n’y a pas une rationalisation du mouvement "émotionnel" et "culturel" de dissidence que nous sentons partout, il sera liquidé sous peu.