suite de mon commentaire : Le corps est atteint à la tête, au coeur et au bassin (sacrum = génitalité). L’âme est flétrie par un conditionnement triple : l’absence de nourriture spirituelle vivante en laquelle elle puisse se ressourcer - donc faire "oeuvre mâle" en fécondant son mental - saper tout sentiment du beau, du vrai, de l’authentique en travestissant, par la dérision, la moquerie ! Là, le coeur est atteint. Il commence à douter. Et puis on entre dans la masse, on pense comme tout le monde, les collègues, la télé, on croit tout ce qui se dit. On descend plus bas au niveau du bassin. Le sexe dévoyé - partout dans les journaux, la pub aguicheuse, en bas de chez vous le marchands de journaux étalent des affiches sexy, ... Certes nous ne sommes pas des saints, ni des anges. Mais leurs buts est que l’homme, la femme ne puisse plus verticaliser sa relation avec le Divin mais en reste à des relations horizontales terre à terre là où tous les démons se nourrissent de nos peurs, angoisses et velléïtés de sortir de la matrice. Nous rendre l’existence dure, intenable, nous faire souffrir "pour rien" en apparence est l’enjeu de cette guerre inavouable car invisible ! ... Les signes cliniques de cet état pathologique de la société sont évidents. Dans toutes les fins de civilisation, dont Sparte et Rome sont des exemples classiques, l’extrême corruption a. précédé de peu le déclin et la dislocation. L’effémination du monde va de pair avec des moeurs de plus en plus cruelles. Les mâles portent des pantalons bouffants à mesure que les femmes prennent culotte. Et la. corruption gagne aussi les classes dirigeantes en robe : juges, professeurs, membres du clergé. La Femme, qui devait retenir l’Homme par sa sensibilité dans les voies de pitié, d’amour et de tolérance, se virilise et marche à contre-chemin. À rebours de son
sexe, elle participe aux oeuvres de guerre, laisse croître des griffes bestiales et les peint couleur de sang. Autant de marques de fin de civilisation et de fin d’ère. Autant de preuves de déséquilibre et d’égarement. (Georges Barbarin - L’antéChrist)