nepoznat> C’est sympa de citer le livre de GALLEZ, "Le messie et son prophète", mais j’ai l’impression que vous vous trompez sur ce qui concerne les "judéo-nazaréens".
Qu’il y est une continuité entre le christianisme de l’Antiquité et les débuts de l’Islam, à travers les traces des pratiques des judéo-nazaréens et des Esséniens, c’est d’accord. Mais de faire du message "judéo-nazaréens", celui qui serait le plus proche des enseignements de Jésus, c’est gonflé.
D’ailleurs vous jonglez avec "nazoréen" et "nazaréen", comme si c’est deux mots voulaient dire la même chose.
Pour rappel, à l’époque du Jésus public, les tendances socios politiques juives sont très variées. On peut citer les "politiques" (type Hérodiens et Zélotes), les gens du temple (Sadducéens et Esséniens), les partisans de la Loi (Scribes et Pharisiens) et les Apocalypticiens marginaux dont faisaient partie les Baptistes (dont est issu "Jean le Baptiste"), les gens de Qûm’ram, et les Nazöréens (de "Nazir", consacré à Dieu depuis sa naissance). Ces derniers étaient un groupe de gens qui sont tous plus ou moins liés par des liens de famille et qui pensent que le descendant de David sera le Messie, et qu’il naîtra parmi eux – toutes les filles de ce groupe espère devenir la mère du Messie ; on les trouve plutôt dans la banlieue de Jérusalem, vers le coin de Bethleem peut être – INRI , Jésus le Nazôréen (il y a toujours l’idée du putsch politique dans le coin à ce moment-là) – un Nazaréen = quelqu’un né à Nazareth // Nazôréen, né à Bethleem)).