La pénalisation des clients de prostituées votée à l’Assemblée
8 décembre 2013 19:36, par Andrée@noname
J’ai ensuite écarté l’argument du beurre et de l’argent en une ligne et suis passée à autre chose, à savoir ma vision, sur le fond. Donc dans mon discours, il n’y avait RIEN de personnel.
Je ne comprends pas que vous en soyez toujours là à prendre cela pour vous, d’autant que si vous relisez bien mon message du 6 décembre à 15:39, vous verrez bien que je précisais tout cela. Et lorsque je termine en disant « Ce n’est pas en étant misogyne et matérialiste que le problème sera réglé », je parle bien du discours que je venais de critiquer (celui d’aguellid, donc, et de quelques autres). Même si la phrase est mal tournée (on est limité à 2500 caractères désolée !), une simple analyse grammaticale suffit pour voir qu’elle ne se réfère pas à votre cas particulier.
La seule fois que je me suis référée à votre cas particulier, c’est le 6 décembre à 11:14, en prenant encore toutes les précautions d’usage. Je vous conseillai de ne pas vous enfermer dans un schéma réducteur de la femme (en considérant qu’elles sont toutes vénales ou ravagées par le féminisme). Encore une fois, est-ce que je vous ai insulté en disant cela ? Est-ce que j’ai même sous-entendu que vous, noname, que je ne connais pas, considériez les femmes que vous fréquentez au quotidien comme des objets ? Vous rêvez ! C’est vous qui venez sur ER vous « plaindre » de ne pas trouver de femme avec qui nourrir une relation affective désintéressée. Je dis alors comprendre votre inquiétude. C’est vous qui sur ce site venez dire que c’est difficile parce que les femmes d’aujourd’hui seraient toutes financièrement exigeantes et perverties par les discours féministes. Moi je vous ai juste dit en substance : « attention à ne pas généraliser et à ne pas faire d’une critique légitime un constat absolu, parce que si vous vous enfermez définitivement dans ce discours, vous risquez de finir seul ». Est-ce que cela veut dire que vous considérez les femmes comme des objets ? Je ne sais pas où vous avez vu ça !
En d’autres termes j’ai critiqué le poids qu’il me semble que vous accordez à une théorie générale, mais jamais votre façon de vous comporter avec les femmes ! Vous saisissez la nuance ?
Dans mon dernier message, j’ai bien développé tout cela, en disant qu’à force d’être imprégné par des théories globales, on finit par être gagné par une amertume existentielle qui risque après de se répercuter sur les rapports humains, et cela vaut pour tout. (2/3)