La pénalisation des clients de prostituées votée à l’Assemblée
8 décembre 2013 19:34, par Andrée@ noname
Bon, je vous réponds ici parce que je n’aime pas rester sur un malentendu, mais ce sera sans doute la dernière fois. La 2e partie de votre message ne s’affiche pas, mais la teneur de la première me suffit. Je trouve dommage que malgré toutes les explications que je vous ai fournies vous vous enfermiez encore dans la victimisation et le reproche.
Victimisation, parce que vous n’avez pas apprécié mon « humour », alors que j’ai pris toutes les précautions nécessaires pour qu’il ne vous atteigne pas personnellement. Mais au bout d’un moment, j’ai tendance à considérer que la susceptibilité ombrageuse est un aveu de faiblesse.
Reproche aussi, parce que vous n’êtes pas content que j’emploie des termes comme matérialiste et misogyne. J’ai pris la peine de poster de longs messages pour expliquer le sens dans lequel j’emploie ces termes, pour qualifier des discours généraux et non des personnes, et vous venez encore me faire des reproches en disant que le simple emploi de ces termes « neutralise la discussion ». Si c’était vrai, vous croyez vraiment que je prendrais la peine d’intervenir encore ?
Je ne vois pas pourquoi ensuite je devrais m’interdire d’employer des adjectifs du dictionnaire français, sous prétexte que des abrutis les utilisent comme des insultes faciles, alors que je précise bien que je les utilise, moi, pour qualifier des discours, des visions, des théories générales sur le monde.
En l’occurrence, j’ai réagi la première fois au discours d’aguellid qui disait explicitement qu’avoir une femme aujourd’hui coûte cher, à partir du moment où les femmes travaillent aussi. Il faisait le décompte de ce que coûte une femme à l’entretien et employait des expressions comme « vendre ses fesses ». Son discours était général, c’est-à-dire qu’il s’appliquait à toutes les femmes ou du moins à la majorité d’entre elles. C’est à cela que j’ai réagi, en qualifiant ce discours de matérialiste et de misogyne. Je crois qu’on pourra difficilement prétendre le contraire. Et vous êtes ensuite venu me dire que je ne pouvais pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Si j’avais été susceptible comme vous l’êtes apparemment j’aurais pu réagir différemment et le prendre personnellement (vous avez dit « tu », en effet). Mais je suis ouverte et rationnelle. Alors je vous ai répondu par une petite pique gentille en m’excusant d’emblée. (1/3)