L’article propose une approche intéressante de la généalogie. En revanche, le côté "anti-propagande" ne peut se faire, à mon avis, qu’à l’échelle de la famille. En effet, nombre de généalogistes se rendent compte que pour tel ancêtre, que l’on racontait depuis des décennies dans la famille venir de tel endroit ou avoir fait telle chose, ce n’était en fait pas avéré suite aux recherches généalogiques, après avoir fouillé dans les registres d’état-civil, militaires, notariales, etc.
Pour ma part, mon père étant né italien et ma mère ayant des racines luxembourgeoises, bien que né en France, je ne portais pas grand intérêt à mes racines françaises (donc à la France) jusqu’à ce que je me mette intensivement à la généalogie il y a un an et demi.
La généalogie m’a permis de partir à la recherche de mes ancêtres français et de découvrir, à ma grande surprise, qu’ils étaient disséminés dans toutes les régions de France dans la moitié Nord-est allant de Normandie jusqu’à Marseille, ce que nous n’aurions jamais imaginé. Accessoirement, j’ai aussi appris avoir des ancêtres, en Belgique, en Suisse et en Allemagne (en plus de l’Italie et du Luxembourg)
Ces recherches m’ont permis (et c’est encore le cas aujourd’hui) d’en apprendre beaucoup sur des régions, départements et communes que je ne connaissais que de nom, d’aller les visiter à l’occasion d’un peu de "tourisme généalogique", d’en apprendre sur les anciens métiers, le mode de vie de nos ancêtres, sur l’histoire locale et nationale. Tout simplement de mieux connaître la France et de l’aimer.
En conclusion, j’invite tout le monde à mettre la main à la pâte, de nombreux sites fourmillent d’explications sur comment "débuter sa généalogie" (il suffit de chercher ces mots-clefs). Mais attention, c’est un passe-temps extrêmement addictif !