Maurice Maschino sur la faillite de l’école
27 octobre 2013 15:37, par Erik
L’école des années 60 avait aussi ses défauts : classes surchargés, professeurs le plus souvent hautains voire tyranniques, programmes ennuyeux et détachés de la réalité. Il est vrai néanmoins qu’ on y apprenait au moins à lire, écrire un français correct, et compter, en ce qui concerne le cycle primaire.
C’est au collège et au lycée que cela se gâtait, les professeurs donnaient un peu trop souvent l’impression de n’être que de simples répétiteurs comprenant à peine ce qu’ils enseignaient et étant incapables d’expliquer aux lycéens en quoi cet enseignement pourrait leur être utile, une fois qu’ils auraient quitté le lycée... L’un des problèmes des enseignants est qu’eux-mêmes n’ont jamais quitté l’école de leur vie : ils n’ont fait que passer d’un côté à l’autre du bureau... De ce fait, ils manquent singulièrement d’ouverture d’esprit. De plus le fait qu’ils se limitent à enseigner une unique matière ne contribue pas non plus à leur ouvrir l’esprit. Il n’est absolument pas acceptable que l’on attende d’un (bon) élève qu’il obtienne par exemple 15 sur 20 dans toutes les matières, alors que ses professeurs s’ils étaient testés dans d’autres matières que celle qu’ils enseignent se révèleraient le plus souvent incapables d’y obtenir ne serait-ce que la moyenne...
Je suppose que c’est un peu cette école des années 60 que je viens d’essayer de décrire dont Mr Maschino éprouve la nostalgie. Mais, vous l’aurez compris l’école des années 60 était elle aussi loin d’être parfaite... Le mal dont souffre l’enseignement est donc très ancien !