30 ans après la "Marche des Beurs", le bilan…
27 octobre 2013 13:33, par Océania
Étranger en France comme dans son pays d’origine, le « Beur » constitue un ensemble anthropologiquement apatride
Dans les années 80 le mouvement d’aide au retour (en Algérie) a donné l’opportunité à des jeunes gens, soucieux de mettre leur actes et leurs convictions en accord, de quitter la France pour le pays de leurs parents (souvent pays de leur toute prime enfance).
Certains devenus aujourd’hui chirurgiens ou chefs d’entreprise de l’autre côté de la meditérannée continuent de faire vivre chez eux les souvenirs du temps passé. Entre les coffrets de films de Fernandel ou Gabin (les rares, avec les western, que nous étions autorisés à voir car "propres") et les CD de Brassens ou Barbara, ils se sont reconstitués cette FRANCE de leur jeunesse qui leur manque tant.
Et même s’ils ne l’avouent qu à demi-mots ils ont conscience que, malgré leur intelligence et leur fierté exceptionnelles (qui m’impressionnaient tant à l’époque), ils se sont fait bananés sur toute la ligne avec ce supposé racisme à la française censé les priver à vie de toute dignité.
Mais ce qui est certain c’est qu’eux ne sont jamais tombés dans le piège douçâtre de l’anti-racisme façon touche pas à mon pote.
Aujourd’hui avec un mouvement comme "Fils de France" on commence à sortir péniblement d’un long dilemme : l’attachement au pays dans lequel nous vivons et voyons grandir nos enfants ou l’attachement à une religion pourtant à la fois universelle et adaptable à l’espace-temps.
La patrie besoin essentiel de l’âme, c’est du Hannah Arendt ça non ?