Tous les pays développés en dehors d’Europe appliquent des critères stricts d’immigration, même les pays dits "ouverts" comme les USA, qui eux, ont carrément construit un "mur de la honte" pour refouler les Mexicains et les sud-américains jugés indésirables, ce qui ne les empêchent pas de nous donner régulièrement des leçons de morale et des coups de règles sur les doigts. Bizarrement, on entend rarement nos journalistes hurler à la violation des Droits de l’Homme et du cul sur la commode au sujet de la situation dramatique des immigrés mexicains, discriminés aux Etats-Unis en raison de leur religion (catholique) et de purs préjugés raciaux (fainéants, sales, drogués, etc.). Passons.
Autre non-dit bien enfoui sous des kilomètres de guimauve bienpensante, le fait que la quasi-totalité des immigrés qui sortent du système supérieur français avec un diplôme de troisième cycle, ne restent pas en France. Ils ne reviennent jamais non plus dans leur pays d’origine. Ils préfèrent ensuite aller travailler aux USA, au Canada, en Angleterre ou en Australie qui offrent une meilleure intégration sur le marché du travail et de meilleures conditions salariales.
Autrement dit les meilleurs viennent chercher ici le rapport qualité-prix imbattable de la formation française (prise en charge des frais de scolarité, sécu, mutuelle, gratuité) puis se tirent au Canada ou aux USA (où la scolarité reste un luxe) non sans expliquer par la suite que la France ne leur a pas offert suffisamment de "perspectives de carrière" et restait trop "fermée sur elle-même" voire un peu chauvine sur les bords (propos entendus sur France Info).
En réalité nous avons beaucoup d’immigration mais nous n’avons toujours pas de politique migratoire cohérente et mutuellement profitable.