Tout est tellement pourri, qu’on ne saura jamais la réalité sur cette affaire ...
À part peut-être en petit comité (M. Ayoub, par ex., qu’il faudra donc choisir de croire sur parole, ou non).
Le niveau de pourriture est tel, les enjeux sont tels, que tout est possible : destruction de preuves (films des caméras), falsification de l’autopsie (par ex. par un médecin 3 points), trucage du procès (juges du syndicat de la magistrature ...), etc.
Et dans le meilleur des cas, on est donc parti pour un beau noyage de poisson ; au pire pour une micro-Shoah par pétage de gueule.
C’est pis encore que le 11 septembre, car là au moins, on avait sous les yeux un défi aux lois de la physique, et d’évidentes démolitions contrôlées, avec toutes les conséquences que cela implique. Mais pour l’affaire Méric, comme pour l’affaire Merah, nous naviguons dans le noir.