Dans le détail de l’involution de l’enseignement et de la possibilité d’instruction à la maison, il faut, c’est sûr, distinguer instruction primaire, secondaire, professionnelle et supérieure. La dégradation est générale mais elle ne touche pas tous les domaines de l’enseignement de la même façon. On peut enseigner à son enfant à lire, ce qui serait un minimum d’ailleurs, par contre il est plus difficile de lui apprendre la géographie de l’Asie du Sud-Est (et c’est peut-être moins utile).
Enfin, les réserves que j’exprime sur l’enseignement à domicile sont les suivantes :
Contre toute vision idyllique, tout le monde n’est pas en mesure d’assurer l’instruction de ses enfants (à commencer par leur éducation).
A cela s’ajoute le fait que beaucoup de gens vivent sous des contraintes économiques fortes (travail des mères, précarité, chômage, ...) qui les détournent de cet effort.
[=> On retombe au point 1. juste avant.]
*Instruire les enfants chez soi ne peut pas être une solution actuellement pour le plus grand nombre en tout cas.
*Pourra-t-on enseigner à ses enfants la chimie minérale, les langues, etc ?
Cependant, la mise en place d’une instruction parallèle normalisée et de qualité prendra du temps, beaucoup de temps (deux décennies au moins).
Faire l’instruction de ses enfants chez soi à domicile n’est pas une solution/réponse sociale à court terme.
C’est en tout cas une démarche courageuse mais individuelle de résistance comme les activités économiques des partenaires d’E&R.
C’est peut-être la solution...