Serge Ayoub donne une leçon de syndicalisme révolutionnaire à un "modéré"
15 août 2013 21:51, par arkhamian
Belle démonstration de testostérone, mais débat stérile. Comme le dit Mr Ayoub lui-même : c’est un "homme des années 80". Les syndicats sont aujourd’hui moribonds, toutous du pouvoir ne pouvant plus vivre que grâce à lui. Remonter des structures saines relève de l’utopie. La plupart des gens sont des veaux incultes, décérébrés, avachis dans le confort de la bagnole et du supermarché, abrutis d’infos du 20H... rien de plus simple pour le pouvoir que de justifier une répression terrible à cause d’une pénurie, liée à des "preneurs d’otage" fénéants ne s’adaptant pas au "monde moderne".
Pour qu’une stratégie telle qu’il l’envisage fonctionne, il faudrait un taux de pauvreté et d’inconfort populaire tel que jamais le système ne l’autorisera, plutôt prêt à dépenser du fric pour que les mécontents aient les miettes qui leur faut afin que la grogne les quitte...
D’ailleurs, Serge Ayoub le dit implicitement par son exemple : on n’obtient que la négociation par ses méthodes, qui sont de l’intimidation, pas de la révolution. Pour que celle-ci se fasse il faut effectivement des structures parallèles efficaces et populaires concernant la vie quotidienne (ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui) ce que l’on ne peut pas balayer d’un revers de main au nom des lendemains qui chantent.