Pour une compréhension totale du texte, il faut savoir qu’un "mutoi" (prononcer : moutoï) est un policier municipal en Polynésie Française.
Même s’il y a fort à parier que les "mariés" soient des Métropolitains, il faut aussi savoir que l’homosexualité a un statut spécial, et reconnu dans la société polynésienne.
En effet, dès qu’un adolescent polynésien se sent efféminé, on le laisse partager les activités des filles, se coiffer comme elles, etc. On sait qu’il va devenir un "rae rae", être sociable, serviable, sérieux au travail, et particulièrement recherché par les employeurs, notamment dans les métiers où importent les relations publiques.
Les "rae rae" ont leurs lieux de rencontre, et leur élection de Miss. Dans le cadre qui leur est réservé, ils ont toute leur place dans la société.
Cela ne signifie pas pour autant que les Polynésiens, peuple très pieux à l’écoute des prêches prononcés à l’office religieux, aient envie de voir le "Mariage pour tous" débarquer chez eux.
Le "rae rae", catégorie traditionnelle polynésienne autrefois appelée "mahu", n’a d’ailleurs rien à voir avec le "gay", produit du libéralisme libertaire occidental.
Mais peut-être certains "rae rae" urbains commencent-ils à devenir des "gays", et à vouloir jouir du "Mariage pour tous"...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahu