Critiquer l’islam en s’appuyant sur une chercheuse islamophobe : la méthode Michel Onfray
29 mai 2013 22:09, par GrosBill(suite en réponse @ franbeur)
Après cette défense, ou remise en perspective, si vous voulez, une deuxième critique m’entraîne sur le terrain de la spiritualité et de la transcendance, où la religion est vue comme nécessaire pour s’élever au-dessus de notre pauvre condition humaine. A-t-on absolument besoin d’une religion pour établir une société agréable avec des principes moraux, des règles de comportement et une empathie mutuelle permettant de vivre ensemble de manière harmonieuse ? Est-il nécessaire de supposer l’intervention d’une divinité pour nous ramener sur le bon chemin dont nous avons trop souvent tendance à nous écarter ? Si une telle divinité, par essence bienveillante et toute puissante existe, pourquoi tant de mauvaises actions sont commises dans ce monde et pourquoi les « mauvais » et « nuisibles » vivent (souvent) mieux et (apparemment) plus heureux que les « bons » ? (Ah oui, on nous dit : « Il y a le libre arbitre ») Que devenons-nous après la mort, y a-t-il une récompense ou une sanction selon nos actions pendant la vie ? Toutes ces questions ne peuvent évidemment se traiter dans le cadre d’une discussion de forum ! Pour ma part, je réfléchis à ces questions en lisant des livres aussi bien écrits par des athées que par des religieux, je ne veux convaincre personne, ni attends que quelqu’un m’apporte la révélation. Je me forme ma propre « religion » ou « intime conviction » en essayant d’être le moins « nuisible » possible (être le « meilleur » est un objectif trop ambitieux…). Peut-être qu’à l’approche de la mort, le sentiment religieux deviendra plus « prégnant » ; la crainte est le commencement de la sagesse, n’est-ce pas ?