C’est bien la question marxiste de l’accumulation du capital qui se pose il me semble avec cette question.
La présentation est biaisée qui fait l’amalgame entre les classes moyennes et les transmissions de plus de 10 millions d’euros.
« Les 10 % des ménages les mieux dotés en patrimoine détiennent 48 % de la masse de patrimoine brut totale de l’ensemble des ménages. Les 1 % de ménages les mieux dotés en possèdent 17 %. » Insee 2012 : Fiches - Patrimoine http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc...
Le patrimoine médian des français de plus de 70 ans est 148 600 Euros, les 10% plus riches d’entre eux ont un patrimoine moyen de 524 600 Euros.
Hériter de rente à vie reste l’apanage de moins d’1% de la population.
L’idée que ces 1% devraient par leur seul naissance éternellement bénéficier du fruit du l’accumulation de capital de leurs aînés c’est prôner le règne d’une aristocratie bourgeoise, aristocratie qui n’aurait aucun autre devoir que de veiller sur la protection de son capital.
Pour ma part je ne verrai rien de choquant à ce que les transmissions de patrimoine soient libres de droit et plafonné à un certain montant à définir. Plus un kopeck au-delà de 2 millions par enfant par exemple. Le code général des impôts prévoit par ailleurs une exonération totale des donations faîtes à quantité de fondations et associations y compris artistiques et culturelles. Cet emploi des sommes considérables me parait plus avisé que «
La transmission de la direction des entreprises est une question plus complexe. Transmet-on la responsabilité de l’outil ou seulement le bénéfice de ses fruits ?
Enfin s’agissant de la possibilité de s’exiler fiscalement. Cela a été rendu possible avec la suppression du contrôle des changes en 1989 imposé par la CEE.
Est-il légitime que des éléments du patrimoine national puissent être aspiré vers l’étranger. Cela n’aboutit-il pas nécessairement à un dépeçage du pays ?