Il cite le livre "Orach Chaiim". Je n’en trouve aucune mention nul part. Par ailleurs, le type de référencement "57, 6a" me paraît improbable : la notation "6a" est celle pour les feuillet, la notation "57" celle pour les chapitres, paragraphes ou mishna ; deux types de notation incompatibles donc.
Le folio 54b du Baba Bathra, dans le Seder Nezikin explique comment un Juif prend possession d’une terre après l’avoir acheté à un païen : le rabbin Judah soutiens, citant le rabbin Samuel, qu’elle revient au premier Juif qui l’occupe, mais le rabbin Joseph lui répond que dans le cas qu’il a à l’esprit, c’est que l’acheteur ne payait pas ses taxes au Roi, tandis que le "squatteur", lui, les payait, et donc que le Roi a tranché en faveur du squatteur plutôt que de l’acheteur légitime lorsque le litige a été porté devant lui. Le païen a été payé pour sa terre, et l’acheteur remboursé par le squatteur.
Quand au Folio 15b du Chagigah, dans le Seder Mo’ed (allez page 60 du PDF), ça ne raconte rien d’intéressant, sinon des péripéties de rabbins maîtres et élèves qui se défendent ou s’accusent mutuellement, de tombes qui fument puis cessent de fumer, de bancs enveloppés de feu, etc. Il est question d’un certain rabbin Aher, qui semble-t-il était un grand commentateur de la Torah, mais décrié par ailleurs, et après sa mort les rabbins se posent la question de savoir si ses commentaires doivent être rejetés ou non. Il est comparé à une noix qui tombe dans la boue : elle est toute souillée à l’extérieur, mais l’intérieur reste mangeable. Tout cela est écrit dans un anglais très laborieux et inélégant.
Quand on parle du Talmud, il faut vérifier deux, trois fois ses sources, si possible dans des traductions anglaises (beaucoup plus complètes). On trouve des listes longues comme le bras de fausses citations du Talmud, et les reprendre sans vérifier, ça fait juste antisémite de cour de récré.