La révolution du livre de poche
27 mars 2013 13:12, par Eric
Ce jeune homme pédant est haïssable quand il prend la lecture pour un privilège de classe, cependant il dénonce également la démocratisation de la lecture (ce qui en langage impérialiste veut dire : bouffe de la littérature avec NOS analyses, NOS points de vue et NOS interprétations, et si tu t’écartes du droit chemin de la pensée unique, tu peux rejoindre le bancs des crétins qui n’ont rien compris, et retourne donc faire quelques heures de littérature sur les bancs de l’école mondialiste).
L’accès à la culture se fait pas à pas, nécessite une base orthographique et langagière, et un sens de l’interprétation qu’on ne peut acquérir qu’en lisant plus. Lire Madame Bovary et prendre J.K Rowlings pour une romancière de génie c’est grosso modo le niveau culturel d’un bachelier aujourd’hui. Les préparationnaires littéraires sont les pires, ils ont lu sans rattacher à l’histoire, l’économie et la politique, les idées qu’ils recevaient. (bon ne pas voir le mal partout, y’en a des biens ).